Berlin Alexanderplatz
Synopsis
Il veut être un homme bon. C’est la résolution que prend Francis quand, en fuyant la Guinée-Bissau en Afrique de l’Ouest, il rassemble ses dernières forces pour s’agripper à la terre et sortir de la Méditerranée. Mais il est difficile d’être bon dans un monde mauvais. Surtout quand on est apatride et privés de droits. Francis veut plus « qu’un lit et une tartine ». Il rêve d’une vie correcte, d’une vie bourgeoise. C’est cette faim qui attire le diable. Francis sera une proie facile pour le dealer Reinhold. Entre ces deux, une amitié toxique se crée. Comme un génie du mal, Reinhold implique Francis dans des machinations criminelles et, avec sa voix de fausset, il verse du poison dans son oreille. Hanté par les abysses de sa propre âme, Francis est attiré par le côté obscur de Reinhold. Même son amoureuse Mieze n’est pas en mesure de le tirer des griffes de ce dernier. C’est seulement quand il aura touché le fond que Francis pourra renaître comme un homme nouveau.
Le jeune réalisateur Burhan Qurbani est courageux – les critiques réjouies fusent à juste titre. En travaillant le thème du roman Berlin Alexanderplatz d‘Alfred Döblin (1929), il s’attaque à un monument de la culture allemande du 20ème siècle. Et dans le registre filmique, la série TV éponyme signée Rainer Werner Fassbinder de 1980 représente une référence non moins impressionnante. Qurbani transpose adroitement l’histoire dans le présent et y imprime une discussion sociétale actuelle. Comme un film policier, « Berlin Alexanderplatz » raconte la fable de l’ascension et de la chute d’un homme condamné à l’échec, dans une orgie fascinante de sons, de couleurs et d’images palpitantes. Un film énorme, une adaptation virtuose d’une œuvre littéraire et un pamphlet lancinant contre le racisme.
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Casting
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Il veut être un homme bon. C’est la résolution que prend Francis quand, en fuyant la Guinée-Bissau en Afrique de l’Ouest, il rassemble ses dernières forces pour s’agripper à la terre et sortir de la Méditerranée. Mais il est difficile d’être bon dans un monde mauvais. Surtout quand on est apatride et privés de droits. Francis veut plus « qu’un lit et une tartine ». Il rêve d’une vie correcte, d’une vie bourgeoise. C’est cette faim qui attire le diable. Francis sera une proie facile pour le dealer Reinhold. Entre ces deux, une amitié toxique se crée. Comme un génie du mal, Reinhold implique Francis dans des machinations criminelles et, avec sa voix de fausset, il verse du poison dans son oreille. Hanté par les abysses de sa propre âme, Francis est attiré par le côté obscur de Reinhold. Même son amoureuse Mieze n’est pas en mesure de le tirer des griffes de ce dernier. C’est seulement quand il aura touché le fond que Francis pourra renaître comme un homme nouveau.
Le jeune réalisateur Burhan Qurbani est courageux – les critiques réjouies fusent à juste titre. En travaillant le thème du roman Berlin Alexanderplatz d‘Alfred Döblin (1929), il s’attaque à un monument de la culture allemande du 20ème siècle. Et dans le registre filmique, la série TV éponyme signée Rainer Werner Fassbinder de 1980 représente une référence non moins impressionnante. Qurbani transpose adroitement l’histoire dans le présent et y imprime une discussion sociétale actuelle. Comme un film policier, « Berlin Alexanderplatz » raconte la fable de l’ascension et de la chute d’un homme condamné à l’échec, dans une orgie fascinante de sons, de couleurs et d’images palpitantes. Un film énorme, une adaptation virtuose d’une œuvre littéraire et un pamphlet lancinant contre le racisme.